• Environ 2 semaines

     

    Lundi 18 juillet : Un trajet sans intérêt

    Je suis descendu en voiture rejoindre mes compagnes d'infortune à Toulouse. Je roulais depuis près de 5h, lorsque je décide de faire une pause (oui, un quart d'heure toute les deux heures, c'est large chez moi). Là, je vois un message de Cyanée : "On fera l'enregistrement ensemble parce qu'il me faut vos passeport". Je me fige. Est-ce que j'ai pris mon passeport ? Je me suis vu chercher mon permis la veille pour ne pas l'oublier, mais mon passeport ? La panique se fait sentir, la tête dans les mains, je me vois refaire le trajet super chiant en sens inverse, puis repartir pour arriver à la nuit tombée. Je fouille le sac à dos, les sièges, l'autre sac, quand je vois ma pochette ventrale et là, joie, bonheur, volupté, je n'avais pas oublié mon passeport. Je reprends la route après une pause longue de 10min et après avoir appelé moman pour lui raconter. 

    Arrivée sans plus d'encombre à destination. On a voulu commandé à manger, mais ils ont dit qu'on serait livré que le lendemain, du coup on a changé de dîner. Puis dodo... 

     

    Mardi 19 juillet : Une arrivée palpitante

    Réveillé.e à 5h3O, parce que je suis en vacances, les réveils ont sonné à 6H30 et nous étions, bien sûr, levés à 6H15. Partis à 7h, récupération des billets, passage des plateaux de la mort "Sortez caméra, appareil photo, ordinateur, produit de toilettes" "Les clés ?" Non, pas les clés." SI VOUS CHANGEZ LES REGLES DANS CHAQUE AEROPORT COMMENT VOULEZ VOUS QU'ON S'EN SORTE ?!!(en vrai, j'ai pas crié, mais je l'ai pensé très fort) Le petit sac de Panda s'est trouvé dévié vers le couloir de la double vérification du "y a quelque chose de louche madame". Après une analyse approfondie, à la recherche du "gros pot de crème", il s'est avéré que non, y avait rien du tout... par contre, elle s'est rendu compte plus tard qu'elle avait laissé son appareil photo dedans sans que personne ne lui fasse de remarque... les mystères du check-point.

    Après un vol sans encombre(où j'ai pris des photos des nuages et des montagnes), nous découvrons à notre escale à Munich (Münschen en allemand et pas Muniche) que notre prochain vol n'est plus retardé d'une heure, mais d'une heure trente. L'attente fut looooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooongue. Départ donc à 15h !

    En vol, j'ai bien sûr pris des photos du ciel. Arrivée à 17h. Le temps d'aller récupérer la voiture automatique vachement manuelle chez un monsieur fortement étonné de voir trois conducteurs. "J'avais jamais vu ça". On en a déduit qu'on était les seuls honnêtes. [Fondu au noir / Flashback] Cyanée regarde les locations de voiture :"Il demande 70 euros pour assurer les conducteurs, on a qu'à en déclarer deux et voilà. S'il y a un accident, ils vérifieront pas de toute façon." Je la regarde. "Bah oui, ils seront pas là, ils pourront pas savoir. Y aura qu'à échanger les places." Regard soutenu. "Mais qu'est-ce que tu veux faire sinon ?" "Bah, déclarer trois conducteurs." "......ah oui." [Fondu noir / Fin de Flashback] Voiture récupérée et en route vers de nouvelles aventures ! Je nous ai conduit à Dubrovnik grâce à Cyanée qui faisait GPS et Panda qui rêvait de faire une collection de panneau de limite de vitesse (30 min de route et on les a tous eu du 30 au 90). 

    Nous sommes montés, enfin la voiture, haut dans Dubrovnik à la recherche de l'hôtel appartement. Arrivés au n°30, on se gare. Il nous fallait le n°34. Panda dit alors les mots fatidiques "Cela me rappelle Busan" (aussi nommé l'épopée de la galère). Cela fut le début de notre fin. Pas de n°34.

    Environ 2 semaines

    On appelle. La dame me dit qu'elle vient nous chercher, qu'elle sera là dans dix minutes. On retourne sagement à la voiture, puis on se rend compte qu'elle a voulu nous appeler. Je réponds et elle me dit (dialogue en anglais) :

    -Mais ce n'est pas possible de réserver.

    -Mais ce n'est pas pour réserver, j'ai déjà payé.

    -Il n'y a pas de place.

    -Ah, mais j'ai réservé, j'ai la confirmation là.

    Et là, elle me sort : 

    -Booking you pay in the morning. (Booking (l'application de réservation) vous payez le matin)

    Je me suis dit qu'elle voulait que je paie le matin :

    -Mais j'ai déjà payé.

    -Booking you pay in the morning.

    -J'ai déjà payé.

    -Booking you pay in the morning. You understand ? (Vous comprenez ?)

    -Non. J'ai déjà payé. La réservation est confirmée.

    Après avoir répété ces quelques lignes de dialogue pendant une minute, j'ai fini par dire que j'avais compris. Elle m'a dit qu'elle arrivait dans deux minutes. On attend, personne ne vient.

    Là ! Un homme nous interpelle d'un balcon et nous explique que les numéros de rue ont changé et qu'en fait, l'hôtel est au n°24. On arrive devant la porte et on appelle. La dame finit par sortir de là, donc non, effectivement, elle n'était pas du tout en train de nous chercher, et nous réexplique que l'on peut pas être là, parce qu'il n'y a plus de place. 

    On s'explique un bon moment avant qu'elle nous dise d'attendre et qu'elle revient. Pendant ce temps, Cyanée accède à mon compte Booking pour voir l'état du paiement (l'air de rien, elle m'a mis le doute) et on voit que le paiement a bien été effectué ET que je viens de recevoir un remboursement suite à l'annulation de l'établissement, à l'instant... ça ne nous a pas fait beaucoup rigoler... du coup, Cyanée a chercher à contacter Booking, alors que la dame revenait pour nous demander si cela allé si elle nous remboursait à moitié en euros à moitié en Kunar. On a dit oui, au point où on en était. Elle a commencé à courir partout pour que des gens lui passent de l'argent, alors que Cyanée attendait Booking. Finalement, elle revient nous voir pour nous dire que l'appartement sera prêt dans deux heures, qu'on pouvait laisser nos affaires... Bon, on s'est dit qu'on allait manger, mais qu'on laissait les affaires dans la voiture, des fois qu'elle rechange d'avis. 

    Environ 2 semaines

    J'ai intitulé ce portrait "Blasitude"

    Après manger, on est allé chercher la mer et on l'a trouvé ! A 21h, on revient à l'appartement où elle nous dit qu'il faut encore attendre 15 min (elle est soudain devenu aimable depuis que finalement, elle veut bien qu'on reste). Donc, on a pu rester sur la terrasse, le temps de comprendre qu'on était en train de foutre quelqu'un dehors pour pouvoir squatter son appartement. A 22h, on a pu investir les lieux. La dame nous a quitté en disant : "Il y a eu un problème avec Booking. Là, c'est bon... pour l'instant."

    Pourra-t-on rester les trois nuits prévues dans cet appartement (bien qu'elle m'ait dit qu'il n'y aurait pas de problème pour les trois nuits, quand je lui ai demandé avant d'aller manger) ? Suspens....

     

    Mercredi 20 : Dubrovnik ou Port-Réal

    Réveille à 5h40, normalement prévu à 6h30, mais mon cycle de sommeil a du mal à se mettre au repos, on est allé faire des coursinettes, puis retour appart pour petit-déjeuner ET ENFIN ! En route pour la vieille ville de Dubrovnik ! C'est là que furent tournées de nombreuses scènes de la série Game of Thrones pour la ville de Port-Réal (quelque scènes de Braavos aussi).

    On a commencé par faire le tour des remparts (250 Kunar par personne soit, environ, 32 euros). Par la suite, on a visité la vieille ville. On a voulu faire quelques musées, mais on a découvert que le guide nous avait trompé. Les musées sont fermés le mercredi. A la place, on est allé voir des églises (Saint-Ignace, la cathédrale et Saint-Blaise). On a pas pu prendre de photos, mais dans Saint-Ignace, il y avait une grotte de "Lourdes" sympa, l'une des plus ancienne d'Europe. La cathédrale a des dorures, on monte le niveau et Saint-Blaise, rien de spécial XD. On a vu une petite église de Dom Marina Drzica avec une petite exposition où Panda a bien voulu m'expliquer les tableaux à sa manière et une petite exposition sur Orlando (non pas Bloom, on y a tous pensé) mais le cousin de Charlemagne, dans le palais Sponza. Apparemment, c'était un gars bien, puis après sa mort, non. Dante l'a même mis dans ses Enfers. Puis, après, on a écrit qu'il était bien... c'est assez flou, mais c'est lié à une sombre histoire de dévergondage qui était mal vu à l'époque de Dante, mais qu'on a rendu sous forme de chevalerie romantique dans les écrits suivants, donc ça passait. Après un achat de médicament contre le mal de mer, on est allé manger et j'ai pris un dessert traditionnel... qu'ils disaient...

    Environ 2 semaines

    Le flan à la lavande ! (mais pas trop lavandé quand même)

    Après cela, comme les musées étaient fermés, on est parti sur l'île de Lokrum à 14h (10min de bateau en partant du port de Dubrovnik). On a vu le fort royal (si, si c'est bien le nom) en passant par la voie du paradis (sauf que nous, on ne la pas faite entièrement car on est passé dans la cambrousse pour voir personne).

    Puis on est allé voir Skalica, un petit coin de baignade et la croix de Triton. Pendant que Cyanée cherchait cette dernière en escaladant monts et rochers, Panda et moi, on s'est trempé les pieds ; quand j'ai fini par dire que la croix était forcément en bord de route (j'avais pas bien compris que c'était ce que Cyanée cherchait). On a récupéré Cyanée et on est reparti pour trouver la croix, quelques mètres plus loin, au bord de la route. On est remonté voir le mur du Lazaret, lieu maritime de mise en quarantaine des passagers, équipages et marchandises en provenance de ports où sévissait la peste. Alors, que l'on revenait vers la civilisation, on a trouvé un chemin qui descendait vers l'eau... donc, pendant, que Cyanée descendait en escaladant monts et rochers, Panda et moi, on a philosophé sur l'être de la motte de terre en mer. Cyanée a fini par revenir et on est reparti. Enfin, visite du monastère bénédictin, du jardin botanique, de la mer morte :

    Cyanée : C'est pas vraiment la mer morte, puisque la mer morte, tu marches sur l'eau tellement s'est salé.

    Moi :... c'est pas du tout la mer morte. On est pas dans le bon pays.

    Et les rochers ^^. Avec tout ça, il était temps de rentrer (environ 18h). On a mangé une glace (Banana split et Strawberry cheesecacke pour moi). Promenade, quelques achats souvenirs et on est monté au fort Lovrijenak pour la vue. Retour maison à 21h !

     

    Jeudi 21 juillet : Journée musées

    On a commencé par une baignade dans la crique que l'on avait trouvé le premier soir. On est allé dans la grotte obscure pour découvrir que c'était la grotte des pigeons. Panda a pu tester son appareil photo waterproof pour photographier les poissons ! On est allé prendre un complément de petit-déjeuner ensuite, parce que faire du sport le matin, quand on a pas l'habitude, ça creuse. 

    Environ 2 semaines

    Retour vers la vieille ville ! Après un passage rapide à l'église Saint Sauveur, on a visité le fort Lovrijenak (lorsque vous achetez le billet pour le tour des remparts, l'entrée au fort est inclus. Cependant, vous n'êtes pas obligé de faire les deux le même jour). Nous avons, par la suite, gambader vers le musée culturel et historique, situé dans le Palais des Recteurs.

    Dans une pièce pleine de peintures, Panda me demande en entrant :

    -"C'est quoi ?" 

    Ayant déjà fait le tour, je l'informe :

    -"C'est la pièce des femmes martyres."

    Panda lève les yeux au ciel :

    -"Roooh, t'exagères. Il est beau le tableau là-bas."

    -"C'est l'enlèvement des Sabines."

    -"...OK. Celui-là..."

    -"C'est une femme qui s'est suicidée parce qu'elle voulait pas épouser le conquérant de sa ville."

    -"...d'accord mais là..."

    -"Pareil. Y en a pas une qui s'en sort je te dis."

    On va pour sortir quand on aperçoit un buste. La femme sculptée lève fièrement les yeux au ciel et l'espoir de Panda renaît :

    -"Ah, tu vois !"

    On baisse les yeux pour lire le titre "Cléopâtre".

    -".... laisse tomber".

    On a ensuite enchaîné avec le musée ethnographique (aussi appelé Rupe). Là, on a appris qu'il existait un billet qui permettait de faire le tour des musées sans payer chaque entrée. Le pass coûte 130 Kunar (50 pour les étudiants) et inclue les musées suivants :

    -Musée ethnographique (petit musée où l'on peut voir des outils d'antan, des costumes traditionels...)

    -Maison de Marin Držić (maison où vécu le dit Marin qui fut homme d'église et auteur de théâtre... comment les deux ce sont compilés, je ne saurais le dire)

    -Musée d'histoire naturelle de Dubrovnik (...)

    -Musée culturel et historique (exposition de peinture, de coffres, de photographie de Dubrovnik pendant la guerre de 1991 entre autre. On peut y voir les statues originelles de la tour de l'horloge. Le bâtiment en lui-même a été mon préféré.)

    -Galerie Dulčić Masle Pulitika (exposition de différents peintres. J'ai beaucoup aimé Josip Colonna ^^. Le tour est vraiment vite fait.)

    -Musée maritime (sans doute le plus informatif des musées et par conséquent le plus long.)

    -Musée archéologique (on a fait les petites pièces du rez-de-chaussée, le reste du musée semblant fermé par une porte coupe-feu mystère. De ce que j'ai vu sur internet ensuite, il est un peu plus grand.)

    -Musée d'art moderne de Dubrovnik (j'ai beaucoup aimé la partie photo du premier étage, mais il y a également quelques peintures et sculpture. Le bâtiment en lui-même est sympa.)

    -Studio Pulitika (exposition de peinture.)

    Le musée culturel s'était bien gardé de nous en parler... en sortant du musée ethnographique, on est allé manger à côté d'une rue en travaux. Pendant que Cyanée s'énerver contre le mur en travaux et que Panda s'efforcer de ne pas s'endormir, je perdais le sens du goût avec un plat piquant. Puis, Panda a dit : "Bon, au moins, pour la première fois, y a pas de français." (y a que des français à Dubrovnik) ET SOUDAIN à la radio du restaurant, une voix féminine se met à chantonner ~la meeeeeer... qu'on voit danser.... le long... des golfs clairs...~....................... 

    Après avoir retrouvé mes sens grâce au pouvoir du cheesecake, une fois Panda rebooster par le pouvoir du café et que Cyanée se soit avouée vaincu par le bruit et la pollution (il y a des déchets dans tous les coins), nous avons poursuivi nos visites dans l'ordre suivant : Musée maritime, la galerie, musée archéologiquemaison de Marin et musée d'art moderne. Le studio Pulitika était en fait sur les remparts, donc on l'a aperçu hier sans le savoir. Après la maison de Marin, on s'est en fait, séparé. En effet, je suis teubé.e comme on le dit si galamment aujourd'hui. Derrière le ticket où les musées cochent pour marquer ce qui a déjà été visité, j'ai coché la mauvaise ligne. Je voulais coché le musée culturel, puisqu'on l'avait fait avant d'avoir le pass, mais j'ai coché le musée d'histoire naturelle. Par conséquent, pendant que Panda et Cyanée partaient voir des animaux morts, je gambader joyeusement à la recherche de cadeau et j'ai vu un groupe qui se préparé à chanter. J'ai rejoint notre point de rendez-vous où les deux rebelles m'apprirent que la porte verte du musée était vraiment magnifique... le musée d'histoire naturelle ferme à 18h, elles sont arrivées à 18h06. Qu'à cela ne tienne, le musée d'art moderne fermait à 20h, on était large. 

    Après quelques courses, retour à l'appartement à 21h... encore XD.

    Résumé des musées par Panda : "Ce qui est bien, c'est que ça va vite parce qu'il n'y a pas grand-chose à lire. Ce qui est dommage, c'est qu'on apprend pas grand-chose parce qu'il n'y a pas grand-chose à lire."

    (Aux alentours de la vieille ville)

     

    Vendredi 22 juillet : Trsteno et Mljet

    ou sauterelle en détresse et fenêtre aimante

    Réveil au son de "Fake Love", malheureusement pour Panda qui n'aime pas les réveils forts... pardon. Bagages, lavage, décollage, conduisage. Autant les Croates s'arrêtent sans problème pour laisser passer les piétons, autant ils aiment changer les limitations de vitesse tous les 100 mètres -_-, au moins, on a pas le temps de s'ennuyer. 

    On s'est arrêté à Tres... trd...trsde... à l'arboretum où d'autres scènes de Game of Thrones ont été tournées. Y avait des arbres, des chats et une belle fontaine avec des poissons, des grenouilles et une tortue des profondeurs cachées qui s'est cachée.

    Sur la route de Mljet, on est passé par Ston qui avait l'air d'une ville très mignonne. En attendant le ferry, on a mangé au bord de l'eau. Tout allait bien LORSQUE SOUDAIN Cyanée a vu une sauterelle se débattant dans l'eau. N'écoutant que notre courage, on a essayé de la secourir ! Cyanée s'est déchaussée et s'est mise à l'eau, mais en fait, y avait pas pieds, donc elle n'a pas pu aller bien loin. De mon côté, j'ai vu une branche coincée entre deux rochers. Je luttais pour le dégager pendant que Cyanée marchait sur un oursin. J'ai fini par casser le bâton, le lui ait apporté, mais c'était pas assez long. Au final, je l'ai jeté en espérant que la sauterelle pourrait s'y accrocher... mais non. Ce fut un échec et nous avons regarder le pauvre insecte lutter en dérivant, le coeur gros... alors que Panda nous filmait en riant. 

    On a donc mangé et j'ai bu du pipi :

    Environ 2 semaines

    Avant le ferry, j'ai pensé à prendre ma pilule anti-vomi et nous avons pu profiter de la musique écossaise de la voiture voisine en attendant de pouvoir monter [Si vous souhaitez vous rendre sur Mljet avec une voiture, il n'y a que le ferry de Prapratno qui en fait le transport]. Le trajet s'est finalement déroulé plus vite que prévu (ils comptent environ 45 min en incluant le temps de chargement). 

    Notre logement étant à Sobra, on est pas allé bien loin. CEPENDANT la pente menant à l'appartement étant fortement, mortellement, peu engageantement abrupte, on s'est arrêté sur un petit plateau surplombant la mer et on a fait le reste à pieds (formulé comme ça, on penserait qu'on a marché une heure, mais non, ça a duré à peine 5min de descente). La dame très accueillante nous a fait entrer malgré une heure d'avance sur l'horaire que j'avais annoncé. Elle s'est éclipsée après nous avoir laissé les clés de l'appartement et on a couru se baigner. Sobra semble être assez petite. Après quelques marches, on a atterri au bord de l'eau avec, à quelques mètres de distance, un restaurant, un fast-food et un petit supermarché ("Studenac Market", qu'il y avait aussi à Dubrovnik. Ils sont petits, mais on a un peu de tout.) 

    En rentrant de la baignade, courses, puis repas et c'est ensuite que... le drame est arrivé........ Cyanée, s'est faite attaquée..... par une fenêtre. Nous vaquions à nos affaires quand BOUM, je passe dans la pièce d'à côté pour trouver Cyanée luttant contre une fenêtre beaucoup trop amicale. J'ai retiré la fenêtre, l'ai remise et on a checké l'état de Cyanée. Finalement, plus de mal que de sang. Pas de trajet hôpital, donc on suit le planning prévu, demain, rando !

     

    Samedi 23 juillet : Parc national de Mljet

    Réveil à 6h, parce que le réveil était à 7h... y avait un beau levé de soleil ! On est parti trois et nous fûmes trois en arrivant au parc. Une gentille jeune fille nous a expliquer que l'on pouvait prendre le bateau avec le billet d'entrée du parc, pour aller sur l'île de Sainte Marie. On y trouve un vieux monastère de bénédictin, ENCORE EUX, oui et une étable avec un âne fantôme. Cyanée pense qu'il se balade parce qu'elle a vu du crottin frais. Je ne suis pas convaincue. L'île est petite et on fait le tour en une heure, pauses photos incluses. On a donc mangé et c'était bien les meilleurs gâteaux que l'on est eu jusque là. Puis, retour dans le petit bateau qui nous emmène au petit lac "Malo Jezero". On a fait le tour à pieds en chantant toutes les chansons que l'on connaissait avec le mot "soleil" dedans, puis on a loué des vélos pour faire le tour du grand lac "Veliko Jezero" (le vélo : 150 kunar par personne, pour un temps de 3 à 6h.). Pendant ce grand tour, la jeune fille nous avait dit qu'il y avait un point de vue. C'était sur le tour, donc autant faire une pierre deux coups. Le gars des vélos nous ayant informer que l'on pouvait alégrement laisser les vélos au bord des routes sans craindre de se les faire voler, nous avons cherché un coin pour manger. Les yeux d'aigles de Panda repérèrent un "chemin" dans les fourrées. Pourquoi ne pas aller voir ? Entre roches, broussailles et racines, je me suis inquiété.e, quand même, que l'on s'éloigne trop des vélos. Panda n'écoutant que son coeur et son désir de fraicheur, nous poussa à avancer plus loin, toujours plus loin dans les fourrées. Après quelques bonds sur les rochers, le Graal fut sous nos yeux. Un coin sans personne et inaccessible sans motivation. Mangeage et plongeage qui faillit couter une lentille à Cyanée. Il s'avéra que la dite lentille était toujours sur son oeil, mais qu'elle s'était pliée. 

    Retour aux affaires, reprise de vélo et lançons-nous vers le pont. Nous avons tout de même poussé jusqu'au bout du chemin, avant de revenir au pont. Que dire de ce pont ? Il est petit, il est mignon, mais il a des marches. Heureusement ! Ils ont installé des petits rails de merde sur le côté afin que l'on puisse y placer les roues de son vélo. Il faut bien que les deux roues soient dedans et penser à freiner en descente en marchant à côté. Deux fois en montée, deux fois en descente.... très vite, ton vélo, tu le portes. 

    Après cela, on a loupé le point de vue... donc, on a fait demi-tour pour nous diriger vers "Montokuc". On a abandonné les vélos au bas de la pente et on est monté... monté... monté... monté... monté... monté...Le grand chemin de pierre et devenu un sentier de forêt. Arbres, pierres, racines que de joyeux compagnons dans cette montée de l'éternel tourment. En haut, j'aperçus le toit d'une espèce de cabane. Clairement, c'était le but final de cette marche infinie. Je passe un virage, lève la tête. Non, il n'est pas plus près. Je passe un autre virage, lève la tête. Non, il n'est pas plus près. Je passe un virage, lève la tête. Non, il n'est pas plus près. Je passe un autre virage, lève la tête. Non, il n'est pas plus près.

    A chaque tournant, je commençais à me dire que je ferais bien demi-tour, mais un regain d'énergie me poussa à continuer, refusant de lâcher avant ce qui serait peut-être, le dernier virage. Je lève la tête. Non, il n'est pas plus près. Je devrais peut-être ajouter qu'à ce point, notre réserve d'eau était dans un état critique. Arrivé.e en haut, que des français, pour pas changer. On est monté au-dessus du poste de contrôle du gars qui doit surveiller les feux de forêt et la vue valait bien le coup (Non, parce qu'au premier, deuxième, troisième virages, tu te dis OK. Au quatrième, tu te dis que tu t'es peut-être trompé de chemin sur cette ligne parfaitement unique. Au cinquième, tu te dis que tu vas juste mourir, là de suite, sur place. Au sixième, tu te dis que si après tout ça, tu tombes sur un point de vue dégueulasse, la forêt va partir en flammes, FAUDRA PAS SE DEMANDER QUI C'EST !) 

    Résumé de cette montée : "Montokuc", ça monte et on en a plein le uc. 

    La descente ? Trente minutes pour une montée d'une heure. Par contre, notre santé mentale en a pris un coup. Les comptines pour enfants et les chansons d'Edith Piaf ont fusé dans les montagnes. Un plouf pour Panda une fois en bas et on repart à bicycletteuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh. Arrêt au prochain village, qu'on a réalisé que c'était le point de départ de notre bateau du matin, pour remplir nos bouteilles et gourde aux toilettes, boire, s'éclabousser la tête, les mains, les bras, bref revivre telles des roses suantes et desséchées. 

    Rendu de vélo et redépart immédiat à la recherche d'un point de baignade. Comme on a réalisé que l'on était pas si loin du village, on est parti à pieds. Baignade, donc, puis retour village, parking, voiture, maison vers 18h30. Demain, canoë !

    Ah et on a vu ça en sortant du parking :

    Environ 2 semaines

    S'il y a un "DVD Montokuc", pourquoi on s'est emmerdé à le monter ?

     

    Dimanche 24 juillet : L'odyssée

    Toujours réveillés avant le réveil, nous partons de bon matin pour la grotte de l'Odyssée. C'est en effet, sur cette île qu'Ulysse aurait rencontré Calypso et serait resté avec elle plusieurs années pendant que sa femme se démenait pour éviter une bande de vieux pervers assoiffée de pouvoir tout ça pour qu'Ulysse se foute en rogne en rentrant à la maison parce qu'il y a des gars chez lui alors que mossieur s'est tapé toutes les sorcières et magiciennes de la péninsule MAIS je m'égare. Donc, pendant qu'Ulysse s'éclate, nous on crève de chaud à chercher la grotte. Celle-ci était indiquée en bord de route. Donc, nous avons garé la voiture sur un recoin qui semblait prévu à cet effet et nous sommes parti gambader. [Finalement, pas de canoë, car on a découvert que l'on pouvait y aller à pieds, mais qu'on a pas découvert où l'on pouvait louer les canoës.] On était dans un petit chemin... non balisé... c'est à dire qu'au début, il y a un panneau "Odysseus Cave" puis après YOLO, tu comptes sur ta bonne étoile, ton odorat et tes connaissance en biologie. En gros :

    Moi : De toute façon, si on vise la mer, on va tomber dessus à un moment ou un autre.

    Panda : C'est bon, ça sent les embruns.

    Cyanée : D'après les plantes qui nous entoure, on ne devrait pas être loin. 

    Avec tout ça, comment ne pas arriver à destination. On finit par atterrir sur un chemin, un vrai chemin tout blanc. On y a trouvé d'autres panneaux et accessoirement un accès voiture, que je continue de me demander d'où il sortait. Enfin, nous descendons le chemin du magicien d'Oz jusqu'à la grotte, on a trouvé des rochers où s'installer, un endroit où entrer (sauter) dans l'eau, mais comment remonter ? Panda aperçut alors une corde accrocher à la paroi. Cyanée lui a donc demander de faire un test et Panda s'est exécuté. Le temps de marcher sur un oursin, Panda s'exécute. Maintenant rassuré.es sur le fait que nous pourrons sortir de là sans avoir à attendre Calypso, nous sautons à l'eau. On est arrivé vers 9h à la grotte et sommes repartis vers 10h. A cette heure là, les gens ont commencé à débarquer à pieds et par bateau. Donc, si jamais vous voulez la faire, et ce serait vraiment dommage de passer à côté, il vaut mieux y aller tôt. 

    Après cela, nous nous sommes dit que cela faisait longtemps qu'on était pas allé à l'église. On est donc monté cherché l'église Saint Sauveur. Pour remonter de la grotte, je suis passé.e devant, du coup, on s'est perdu... en fait, j'ai suivi les ombres parce qu'il faisait chaud et on a fini par atterrir sur le chemin blanc. Là, on a croisé une famille de français. Le père nous voit sortir des fourrées et demande à Cyanée : "Vous avez pris un raccourci." Je le voyais déjà partir dans les rochers peu stables avec femme et enfants, mais Cyanée fut la voix de la sagesse : "Il vaut mieux suivre le chemin pour descendre." En sueur le temps de faire trois mètres et de vider une demi bouteille d'eau, nous partons en quête de Saint Sauveur. La montée fut moins galère que la vieille et la petite églises est entourée d'ombres donc nous fumes sauvés par Saint Sauveur. Pique-nique et taclage de Cyanée qui voulait absolument sonner la cloche parce que la corde était à disposition. Puis, on repart.

    La première idée fut de reprendre la voiture et de partir voir le côté de l'île qu'on avait pas encore fait, mais entre temps, on est tombé sur un panneau "THE SPRINGS OF WATER", comment résister (on avait soif, les bouteilles étaient quasiment vides). Après avoir suivi un sentier, pour le moins très charmant, mais peu défriché par endroit, on s'est retrouvé au croisement du matin. Celui au milieu de nul part où l'on s'est dit : "Bon, la route est derrière nous. Les chemins de droite et d'en face monte, donc, la grotte à plus de chance d'être à gauche." Maintenant, on savait ce que caché le chemin de droite, puisque c'est par là que l'on venait d'arriver. Ne rester que le chemin qui avait été face à nous à l'époque et, en revoyant la montée, on s'est dit qu'au fond, qu'est-ce que la soif ? On est donc reparti vers la voiture par des chemins détournés. 

    De nouveau sur les routes, nous allons vers Saplunara, 20 min de route, dans l'espoir de taper causette à Saint Paul et ses ruines. On l'a pas vu et on s'est retrouvé direct sur des plages de sable blanc, un vrai paradis.... du coup, on s'est barré vite fait, mais pas avant d'avoir reçu un compliment des plus... étonnant. En sortant de voiture, on m'envoya quémander le lieu des latrines. Je m'approche donc d'un restaurant bar terrasse et d'un jeune homme qui semble m'ignorer ostensiblement, jusqu'à ce que je me plante devant lui pour lui poser la question fatidique. Le jeune homme me rejoint de l'autre côté du comptoir et m'explique en anglais :

    -Les toilettes sont pour les clients. Mais puisque vous avez demandé gentiment et que vous êtes... (regard scrutateur de ma tête à mes pieds)... propre, vous pouvez les utiliser. Mais elles sont en train d'être nettoyé, donc revenez d'ici quinze minutes.

    Je me suis retenue de rire et j'ai rejoint Sam et Frodon pour leur annoncer qu'Elle voulait bien nous laisser passer en bon Gollum que je suis. Finalement, on a décidé de lui commander des boissons, rappelez-vous que nous n'avions plus d'eau. Ainsi, il nous a indiqué les toilettes, nous a laissé remplir nos bouteilles d'eau au robinet du bar et qu'il a même proposé de mettre des glaçons dans la gourde de Cyanée. Nous arrivâmes suspicieux, nous partîmes bien heureux. 

    Retour en voiture à la recherche de Saint Paul. On a trouvé un chemin prometteur, mais on avait pas fait dix mètres que Cyanée s'exclame : "Ah, voilà le chemin." Je me tourne et ne voit qu'une montagne. "Quel chemin ?" "Bah là" et Cyanée s'élance dans la montée. Panda nous dit adieu et poursuivit sa route sur le chemin de la lumière. Après avoir convenu que l'on se retrouverait à la voiture dans une heure environ, j'ai rejoint Cyanée sur la voie obscure. On monte, on monte, on monte jusqu'à arriver sur une plateforme avec ombre et table... que demande le peuple. On boit, on réalise que Panda n'a pas d'eau puisque c'est nous qui avons toutes les bouteilles, puis on reboit (en vrai en s'en ait rendu compte plus tôt, mais comme on a pas de réseau et qu'elle était déjà loin, la seule option était de redescendre, courir, remonter. PERSONNE n'a envie de faire ça en vrai. Pas sous 40°... de base, personne ne va se perdre dans les montagnes sous 40°, sauf nous). Encore quelques mètres pour atteindre un point de vue. Une croix brisée et une grande pierre plate et tous les environs à nos pieds. On continue jusqu'à retomber sur la route ET LA on se pose la question : "Mais où est Saint Paul ?" Après une vérification Mappy, il semble bien que les ruines de Saint Paul soient le point de vue avec la croix brisée. Comme on avait déjà traversé là route, on s'est dit que l'on pouvait aller plus loin. En haut de la montée suivante, on a fait demi-tour. C'était soit ça, soit se perdre plus avant, mais on songé à Panda, seule et assoiffée, alors on est reparti. On a resalué Saint Paul pour le coup, puis on a retrouvé Panda, sagement assise à l'ombre. 

    On décide de rentrer à la maison à seulement 16h, un record. Baignade, douche et pause où l'on fait une révision des prochains trajets. Au bout de deux heures, Cyanée soupire : "Quoi ? Il est que 18h ? On fait quelque chose ?" Après une courte discussion persuasive, on repart pour une ballade digestive sans rien à digérer pour aller voir le Sobranska Blatina pas loin de notre logement. Au retour, on est allé au resto parce que pourquoi pas ? On a fait flambé la carte bleue pour des poissons du coins, de l'huile d'olive faite maison, du pain fait maison et c'était bon. J'AI MANGE UNE BROCHETTE DE POULPE !

    Demain, on sera sur la route toute la sainte journée !

     

    Lundi 25 juillet : On était sur la route toute la sainte journée

    Avouons le franchement, pas grand chose à dire du coup. On a quitté l'appartement vers 8h pour prendre le ferry à 9h. On a croisé la dame qui nous a offert un petit magnet à chacun.es. Très gentille dame dont je conseille grandement le logement. On a dû attendre le ferry, puis on est monté dans le ferry, puis on s'est assis, puis le ferry est arrivé (environ 30min de trajet). Arrivé.es à Prapratno, on a fait environ une heure de voiture pour prendre le ferry à Trpanj (tout ça pour éviter de passer par la Bosnie-Herzégovine. En effet, si vous passez par la Bosnie, la frontière traversant la Croatie jusqu'à la mer, il faut passer les douanes, présenter potentiellement un pass covid et, selon l'humeur des douaniers, vous pourriez passer en attendant seulement 2 à 3h. La solution est donc de passer par la presqu'île de Peljesac et donc, ferry.) Un pont en cours de construction reliant la presqu'île à la Croatie en dur en vrai solide, devrait être ouvert le 26 et on espère donc en profiter au retour. Je disais donc qu'on a dû attendre le ferry, puis on est monté dans le ferry, puis on s'est assis, puis le ferry est arrivé (environ 1h de trajet). Après le ferry, il a fallu encore 4h de route environ pour atteindre Gračac. La ville semble avoir une rue et si vous ne voulez pas de touristes, c'est le lieu qu'il vous faut. On l'a choisi comme camp de base car les lieux intéressants se trouvent à environ une heure de Gračac.

    Rien de plus pour aujourd'hui. AH SI, en sortant de Baćina, pas très loin de Prapratno, on s'est arrêté manger sur une aire de "pique-nique", sans table ni arbre, mais une belle vue. ET LA, une petite dame vendait fruit et légumes dont une spécialité, les Arancini (écorces d'orange cuite, puis sucrée et séchées dans un sirop). Après une dégustation gratuite, on a acheté deux paquets. Quand Cyanée a voulu remettre en place la nappe de la table de la dame que le vent avait dérangé, celle-ci lui a en plus donné une pleine poignée d'Arancini. Bref, arrêtez-vous là si jamais vous passez dans le coin.

     

    Mardi 26 juillet : Des lacs et des rails

    Nous nous réveillâmes sous la douce brise matinale. Pour la première fois depuis maints et maints jours, nous reconnûmes la caresse du vent et la fraicheur de l'aube. C'est le cœur léger et empli d'un nouvel espoir que nous partîmes vers les lacs de pli...pifive... P.L.I.T.V.I.C.E. Au bout d'une heure de voyage, galamment conduite par Lady Panda, nous atteignîmes notre destination. Malgré notre arrivée matinale, 8h et quelques poussière de minute, déjà, moult personnes assiégeaient le parking. Cyanée perdait déjà patience "Gare toi là !" criait-elle, poussant Panda à la faute en se plaçant dans un espace non conventionné. "Résiste et poursuis ta route" m'époumonais-je, tandis que Panda nous aurait bien inviter à nous rendre dans un endroit peu convenable pour la gente de bonne famille que nous sommes. Panda quêta encore longtemps (à peine une minute en vrai) pour trouver l'endroit qui nous était destiné, à l'ombre et éloigné de la foule furieuse et suante qui nous encerclait. 

    Nos billets achetés à l'avance, déjà en main, nous avançâmes résolument vers le guichet quand Cyanée nous fit part d'une quête qu'elle avait à mener de son côté, dans un lieu privé et mystérieux... les latrines. Panda et moi nous chargeâmes donc d'aller immortaliser la noble bête de métal qui se tenait debout et esseulé devant l'entrée (une statue d'ours en gros). Nous retrouvant après cette séparation et sans prendre le temps de célébrer nos retrouvailles, nous passâmes les barrières menant au jardin d'Eden. Pour cela, nous dûmes affronter le gardien en chemise bleue. Il était grand, mais pas trop, et fier. Son scanner au poings, prêt à tout pour empêcher les manants de mettre le pied dans cet espace sacré (UNESCO Power dans la place). Prêt.es à tout, nous marchâmes vers lui, bras tendu, billet bien haut en signe de paix. ET LA il a scanner nos billets et on est entré. 

    La quête venait de commencer. Il fallut affronter les gnomes gambadant auprès de leur parents français, et oui, encore, y a que ça. Des odeurs fétides d'êtres inconnus qui doublent trop lentement, des êtres déçus, des êtres émerveillés, des princesses égarées en chanel et chien en laisse dans une "promenade" de 6 à 8h en bord de lac et forêt à plus de 37 euros le ticket... (Respire)

    Dooooooooonc, les lacs de Plitvice. Nous avions le choix entre quatre chemins de croix différents et en bons aventuriers que nous sommes, nous primes le plus long, le plus dangereux, le plus effrayant... le "K". Nous vîmes les champs de bataille de cascades en fureur et arc-en-ciel découpé. Des poissons virevoltant dans une eau bleue, la plus bleue que t'as jamais vu, et des canards se noyant en quête de nourriture. Nous dûmes embarquer dans une frêle esquif et le gardien de cette partie dû vaillamment rebuter, seul, mille et mille âmes égarées, nous permettant de nous enfuir vers des terres plus accueillantes. Nous montâmes des monts ombragés, nous longeâmes des eaux purs, nous mangeâmes sur des terres désolées, loin de tous... heu tout... et tous. Nos corps se perlèrent de sueur, mais ce n'était rien face à la beauté éblouissante qui nous entourait. Nous acceptâmes les souffrances de nos jambes brûlantes pour la brise et l'ombre qui nous suivirent en compagnons fidèles tout le long de cette quête. 

    C'est après le zénith de l'astre brulant que nos efforts furent récompensés par le son tonnant et chantant d'un orage. Nous pûmes quitter ce lieu majestueux l'esprit en paix et rafraichît.

    On s'est arrêté voir les restes pas du tout calcinant d'une église en rentrant à Gračac. Nous fîmes le tour de la cité possédant pas mal de demeures abandonnées et laissées à la grâce des arbres et des plantes. Sur les rails d'une gare, nous faillîmes perdre notre compagne Cyanée. Celle-ci, ensorcelée par une fée des pierres, se mit à marcher sur la voie de chemin de fer. Panda et moi dument déployer des trésors d'ingéniosité et tous les secrets de nos arts de persuasion pour la faire revenir à la raison et chasser l'esprit maléfique. 

    -"Tu devrais pas marcher là."

    -"Tu crois que c'est encore utilisé ?"

    -"Ce n'est pas parce que la gare est désaffectée que la voie l'est aussi. Un train peu passer sans s'arrêter."

    -"OK"

    Puis nous avons trouver le panneau "Interdiction de traverser les voies", caché derrière un arbre, à plusieurs mètres de l'entrée de la gare déserte et abandonnée. Nos quêtes achevées, nous allâmes nous sustenter d'un festin bien mérité à base de pizza et de crêpes. 

    Fin 

     

    Mercredi 27 juillet : Zadar chante

    Comme on n'avait pas de limite de temps pour se rendre quelque part, contrairement à hier où les billets d'entrée aux lacs sont fournis avec un horaire d'arrivé à respecter (entre 8 et 9h par exemple), on s'est dit levé 7h, c'est bien. Du coup, on s'est réveillé à 6 comme d'habitude, mais on a boudé et on est resté au lit. Levés à 7h, nous sommes partis en direction de Zadar (un peu plus d'une heure de route).

    Nous nous sommes arrêté.es en cours de route pour voir la petite forteresse de Obrovac que l'on apercevait de la route. On a croisé une petite dame qui nous a tout de suite repéré comme des touristes (je ne vois pas comment elle a su) et nous a indiqué comment monter à la forteresse. On était en train d'errer dans des petites rues à la recherche d'un accès car il n'y a rien d'indiqué. Une fois en haut de la colline, Cyanée est bien sûr partit gambader par monts et rochers pendant que Panda et moi conversion avec des fourmis. 

    De retour sur la route, nous avons fusé vers Zadar. Ville sympa avec ces vestiges de forum romain et ses marches chantantes. Il y a également de quoi se baigner pour ceux qui le veulent, mais galère pour se garer. Attention pour la visite de la cathédrale, la gardienne vérifiera vos tenues et vous CHASSERA si l'on voit épaules et genoux. Panda fut la seule à la satisfaire et revint pour nous dire que, voilà, c'était... voilà quoi. 

    En repartant, nous nous sommes de nouveau arrêté avant Obrovac pour voir le GRAND CANYON, mais avec de l'eau. On a gambadé sur les rochers et un monsieur vexé n'a fait que nous copier. Après une offrande au dieu Poto, nous sommes reparti avant l'orage. Un nouvel arrêt à Obrovac pour tenter de remonter la rivière le long de la berge... mais on était pas sur la bonne berge. Notre route s'est terminée le bec dans l'eau dans le sens littéral du terme. Alors on est rentré sous la pluie, un passage chez Tommy market et retour à l'hôtel. 

     

    Jeudi 28 juillet : De l'eaaaaauuuuu

    A nouveau, réveil à 7h, mais réveillé.e à 6. On est revenu à Obrovac pour longer cette fichu rivière. On a pu aller suuuuuper loin, jusqu'à l'estuaire, que Cyanée elle a dit que ça s'appelait. Il y avait un moulin abandonné et on a vu deux aventuriers en kayak qui ont voulu passer la cascade. On les a, bien sûr, observer avec attention, galérer avec leur kayak, pendant que Cyanée se balader par monts et rochers et eaux pour explorer un potentiel chemin. Finalement non, donc, on a continué d'explorer notre côté. Le chemin a disparu dans des éboulis de cailloux, puis on a retrouvé un chemin de chèvre qui a disparu dans un éboulis, puis on a retrouvé un chemin de chèvre qui a disparu dans un éboulis, puis on a retrouvé un chemin de chèvre qui a disparu dans un éboulis etc... puis on a aperçu une forteresse en haut de la colline, alors on s'est dit qu'on allait essayer d'y aller. 

    J'ai aperçu une biche, donc on s'est dit qu'on allait la suivre. Les biches, elles savent toujours où elles vont, regardez la maman de Bambi. On s'est de nouveau retrouvé dans un petit, petit chemin de biche et on est monté, monté, monté et on s'est posé, posé, posé. Une fois dans les hauteurs, on a pu atteindre la forteresse du mont Ventou. Il y avait un vent, mes amis, mais un vent ! A vous faire chuter d'une forteresse au sommet d'une montagne. 

    On est pas redescendu parce qu'on connaissait déjà, alors on est resté en haut pour avoir un autre point de vue. Après un parcours dans un plateau désertique, nous avons fini par retrouver les ruines du moulin. De nos hauteurs, nous avons aperçu un chemin qui descendait, puis, plus loin un chemin qui remontait. Donc, on s'est dit qu'on allait rejoindre le chemin près du moulin des cascades qui, entre-temps, était apparemment devenu un port de plaisance. 

    SEULEMENT VOILA le chemin que l'on avait repéré pour remonter était une feinte ! Il remontait pour redescendre aussitôt. Et les descentes, j'aime autant vous dire que c'est du dérapage plus ou moins contrôlé peu importe la technique ou la vitesse appliquée. 

    Panda et Cyanée ont vaguement tenté de faire de l'escalade parce qu'elles étaient là et les gros cailloux aussi. On a fini par revenir à Obrovac pour passer directement à l'office du tourisme. On lui a demandé rando, elle a répondu kayak. Résultat, on est parti boère. Après la boisson, nous avons repris la voiture pour nous rendre à Muškovci pour voir des cascades. Sur place, HORREUR, MALHEUR, des tas et des tas de gens venus se baigner dans les cascades. Ne suivant que notre courage, nous avons fui pour essayer de voir le barrage. Sur place, HORREUR, MALHEUR, des barrières, des barbelés... on a refuit. 

    Nous sommes donc parti un peu plus loin, à Kupa, pour voir le monastère. On avait chaud. On a marché sur un petit chemin qui ne sentait pas la noisette, bien que Cyanée en ait dans son sac, cerné de petites cascades et d'eau. Puis, on a fait le tour du monastère et nous sommes rentrés.

    De retour à Gračac, nous sommes allé quêter du côté de la rivière, oui, c'était le thème de la journée. Assez vite, on a dû traverser un pont, puis, assez vite, on a dû faire demi-tour parce qu'il n'y avait plus de chemin, puis, assez vite, on a trouvé un chemin parallèle,  puis, assez vite, on a dû faire demi-tour parce qu'il n'y avait plus de chemin. Alors, à la place, on a décidé de monter à la tour sur la montagne. 

    Assez, vite, on s'est retrouvé bloqué dans l'enceinte de l'église, il y a probablement pire que ça, mais du coup, Cyanée a sorti Mappy et a pu nous guider vers la tour. C'était un monument commémorant peut-être la guerre d'indépendance (il n'y avait pas de panneau explicatif). Après ça, on est allé s'acheter des glaces et on est rentré ! Bonneuh nouit !

     

    Vendredi 29 juillet : Voyage, voyaaaage

    Plus loin que Gračac et Knin, nous avons roulé pour atteindre la ville de Šibenik. Pourquoi Šibenik me demanderez-vous ? Pour ceux que ça n'intéresse pas, qu'est-ce que vous faites là ? C'EST POUR LA BANQUE DE FER de Game of Thrones ou la cathédrale Saint Jacques de son vrai nom. MAIS D'ABORD, on a fait les forteresses. On était parti pour faire juste Saint Michel et Baronne, mais on a découvert qui permet de faire non pas deux, mais bien trois forteresses. Donc, on a découvert une forteresse, Baronne. En commençant par Saint-Michel que l'on voit combattre le diable dans une cinématique digne de la PS2 à l'intérieur d'une citerne énorme qui servait de réserve d'eau pour les soldats, de quoi tenir un an mais qu'en fait, elle croupissait vite du coup, ça servait à rien *RESPIRE* Un petit tour des remparts et on part rejoindre la forteresse Baronne situé à 12 min à pieds... sauf que quand tu transpires autant d'eau que tu en bois dans une montée à 50°, tes 12min, tu les ressens vite comme 30. 

    Dans cette forteresse, on peut avoir une tablette qui permet une visite d'une vingtaine de minutes avec un guide virtuel qui vous jettera plein de pierre à la gueule. On y apprend l'incroyable exploit de la ville ayant réussi à chasser les Ottomans, avec une forteresse construite en deux mois par les citoyens parce que les vénitiens voulaient pas financer les travaux. On s'est arrêté pour boire un Saint Cockta, boisson que Panda et moi avons découverte et apprécions particulièrement. 

    La dernière, Saint-John, est cette fameuse forteresse construite par les gens de la ville. Il ne reste pas grand chose mis à part un beau point de vue sur les environs et un trou de Taupiqueur. 

    C'est ensuite que nous sommes descendus vers la ville basse en quête de la cathédrale. Parmi multiple rues adorables, mais il faisait très, très chaud sa moman, on a fini sur le port. De là, on a trouvé la cathédrale banque de fer et c'était beau. (30kunar l'entrée, avec foulard à disposition pour les personnes qui auraient une tenue "indécente" soit genoux ou épaules découverts). En plus, le billet vous permet l'entrée dans un musée à cinq minutes de là, qui vous explique la conception de la cathédrale et expose aussi des reliques. 

    Tout cela s'est bien sûr fini avec une glace et une heure de trajet vers Split. 

     

    Samedi 30 juillet : Le jour où on a perdu nos jambes

    Nous nous sommes rendu dans le centre de Split de bon matin (vers 8h comme d'habitude), pour aller voir la cathédrale en particulier. Cyanée a repéré un point info et y a couru joyeusement. Elle est revenu avec une petite carte qui montrait tout un parcours à faire pour découvrir la ville. Qu'à cela ne tienne, nous aimons les chasses au trésor et sommes partis en quête des panneaux explicatifs bleus qui marqués les différents points du trajet. Nous avons ainsi découvert que la ville était inscrite à l'UNESCO car l'empereur Dioclétien (encore un nom simple) y avait construit son palais en prévision de sa retraite. Plus tard, au lieu de raser pour s'installer, les habitants ont simplement investi les lieux. Certaines parties ont été détruites pendant les guerres, certaines ont été christianisé (les sphinx ramenés d'Egypte par les romains en ont perdu la face) etc... cela fait, qu'aujourd'hui, le centre ville de Split est à l'intérieur même du palais et qu'il est inscrit à l'UNESCO car les vestiges romains sont les plus anciens et les mieux conservés au monde. 

    Après cela, on s'est dit qu'on irait acheter les billets pour visiter la cathédrale. Drame. Il y avait plein de gens. On est parti dans l'autre sens en se disant que l'on reviendrait pour la pause déjeuner. On explore les quais quand soudain ORAGE ! Oh, désespoir ! Caché.es sous un arbre, nous visons l'office du tourisme, parce qu'entre temps, Panda s'est dit que l'on pourrait peut-être tricher en achetant les billets pour la cathédrale là. La dame a dit que non et nous a renvoyé à la cathédrale. On s'est dit que la pluie avait peut-être chassé des gens et qu'on pourrait, subrepticement, voler leur place. Le plan a fonctionné ! Les gens s'étaient dispersés préférant chercher refuge que faire la queue sous la pluie. 

    Cela nous a permis de découvrir qu'il y avait 4 billets différents suivant les visites que l'on veut faire. Nous avons pris le violet qui combinait toutes les visites (cinq au total : cathédrale, tour de la cloche, baptistère, crypte et trésorerie) pour 80 kunar. On a visité DIRECT la trésorerie qui se trouve dans le bâtiment des billets. On a enchaîné avec la cathédrale et la tour de la cloche. PUIS manger ! Un peu galère de trouver de la place dans les resto, mais on a fini par trouver juste à la sortie du centre.

    Retour vers la cathédrale pour faire la crypte et le baptistère, ancien temple de Jupiter. Ayant vider le quota du billet, nous sommes allés voir les dragons dans les fondations de la ville (oui, il semblerait que Daenerys ait enfermé ses dragons dans cet endroit. D'ailleurs, il y a un musée Game of Thrones en ville qu'on a pas fait). Nous voilà désœuvré.es après toutes ces visites et nous décidons de partir vers le parc à l'autre bout de la ville.

    Nous marchons donc, jusqu'à ce que la route se sépare. Descend-t-on vers la mer ? Ou montons-nous vers les hauteurs ? On a choisi la descente en se disant que l'on trouverait peut-être un chemin pour monter ensuite. Nous sommes allé.es tremper les pieds dans l'eau ET J'AI MARCHE SUR UN OURSIN (enfin, j'ai passé l'épreuve pour faire parti de la bande) ! On est retourné sur la route et là, ce fut le début du drame. 

    On repère un chemin qui monte, donc on le prends, c'était le plan de base. Ce chemin finit par se diviser en deux. Descendre ou monter ? On se dit qu'on va monter voir la vue et qu'on descendra ensuite. On monte et là, ce fut la suite du drame... on a vu... un chemin... alors on l'a suivi. Puis, le chemin est devenu un petit chemin... qui est devenu un sentier... qui est devenu un petit sentier... qui est devenu l'ombre d'un sentier... puis plus rien............... du coup, on a trouvé une autre ombre de sentier.... alors on l'a suivi, puis plus rien........ je vous passe les détails, passages de troncs d'arbre effondrés, d'herbes dissimulant des trous, des cactus, des cailloux... bref, un sommet avec une vue écœurante de beauté et la solitude, enfin et cela en seulement deux heures d'errance (le temps est approximatif, parce que j'ai demandé à Panda est qu'elle a répondu : "Woooouuuuuuooooo". D'un air de dire qu'on a pas galéré le moins du monde et que Cyanée n'était pas déjà en train de prévoir de passer la nuit à la pleine lune sans eau ni nourriture. PS : On avait de l'eau et de la nourriture, mais ça rajoute du drame à la situation).

    On a fini par atteindre le panier de basket à l'envers, très métallique et très grand (je sais pas ce que c'était) et de là, on a trouvé un espace étroit, propre, long avec des cailloux tous au même niveau, collés les uns aux autres. Nous nous sommes, bien sûr, émerveillé.es :

    -Moi : Mais que vois je là-bas ? 

    -Cyanée : Cela me rappelle quelque chose.

    -Panda : Est-ce cela que l'on appelle un "vrai chemin" ?

    Avec ce chemin, nous avons pu aller voir la croix que Panda voulait voir et le drapeau que Cyanée voulait voir. Néanmoins, la tentation fut grande en apercevant un autre chemin de traverse qui aurait pu mener à ces deux objets.

    -Cyanée : On peut prendre la route qui monte. Sinon, il y a un chemin là.

    -Moi : Fait gaffe, c'est comme ça que ça a commencé la dernière fois.

    Puis, Panda a voulu prendre un chemin vers la mer, mais Cyanée n'était plus dispo pour l'aventure.

    -Panda : Vous ne voulez pas aller voir le chemin ?

    -Cyanée : T'as les clés de l'appart ?

    -Panda : Non.

    -Cyanée : Tu peux y aller alors, je reste avec leconteur.

    Tout cela pour dire qu'on a fini par retrouver la civilisation et à manger. C'est important de manger. Panda ne pouvait plus marcher vite parce que ses jambes n'avaient plus la force, Cyanée ne pouvait plus faire de course parce qu'elle en avait ras le pompom des courses et je ne pouvais plus me détendre parce que j'ai reçu mon planning pour la rentrée.

    Une rude journée pleine d'aventure !

     

    Dimanche 31 juillet : Une petite journée

    Nous avons pris la voiture pour aller à Meereen voir la fortersse de Klis (ou les gens de Meereen ont été crucifiés dans Game of Thrones). On a tout fait la forteresse en fuyant un monsieur avec un fort after chèvre et un monsieur qui nous a poursuivi pour qu'on aille au musée de l'olive. En fait, le billet inclus une entrée à ce musée, du coup on avait déjà prévu d'y faire un tour. Après avoir fait nos propres procès au pilori et avoir découvert les Uskoks, on s'est dit qu'on irait à pieds au musée de l'olive. Sur le plan que le monsieur avait donné, c'était marqué 20 min....

    Donc, 40 min plus tard, nous sommes arrivés au musée où une dame très gentille nous a informé que la visite était incluse dans le ticket. On a fait la visite, puis on a été libre de parcourir le monde de nos propres ailes. Le musée est en fait un endroit où ils fabriquent des cosmétiques, des friandises, de l'huile d'olive etc... à l'ancienne. Ils sont reconnus pour la qualité de leur produit, mais ils gardent le tout à un niveau familiale. Leurs produits ne sont donc pas en vente à l'extérieur du musée, ni sur internet, mais on peut les trouver dans les boutiques duty free des aéroports. Lors de la visite, on découvre le processus d'extraction des arômes de fleurs, le jardin botanique, un petit musée sur la création de l'huile d'olive (la guide nous a appris que les huiles d'olive "Extra vierge" que l'on trouve dans les grandes surfaces pouvaient être des arnaques. Elle est extraite d'olives noirs qui produisent plus d'huile, mais dont la qualité est moindre que les olives vertes, à laquelle ils ajoutent des produits chimiques pour tromper les machines et avoir le feu vert pour mettre "Extra vierge" sur leur bouteille. Elle nous a appris a reconnaître une huile de qualité : 1 - en la sentant, on doit avoir la vision de quelque chose de vert (herbe, pomme...) ; 2 - elle est amer sur la langue (l'olive verte n'étant pas une olive mûr, elle a l'amertume des fruits qui n'ont pas mûri) ; 3 - elle doit picoter la gorge (si elle vous fait tousser c'est très bon signe). Il y a bien sûr un magasin où vous pouvez tester / goûter tous les produits et une auberge qui propose des plats traditionnels (j'ai pris une glace à l'huile d'olive et au thym, étonnamment bonne et un cocktail jus d'orange et sauge, délicieux). Il y avait aussi une petite maison à l'ancienne. 

    Après achats et petit tour, nous sommes repartis trouver la voiture et nous sommes allés à Soline pour voir des ruines romaines... et y en avait pppplllllleeeeeiiiiiinnnnn ! Cela commence par un amphithéatre, puis l'église, puis une église cachée dans un palais, avec des termes à côté, puis des petits ponts et un forum ET un temple pour Jupiter, Juno et Minerve (Zeus, Héra et Athéna pour ceux qui préfèrent), un petit théâtre. Pour voir le tout, il suffit de suivre la route.

    ENSUITE on est allé à Braavos (Game of Thrones, toujours) à Kaštel Gomilica.

    Petite pause milshake, puis, retour maison !

     

    Lundi 1er août : En août, en route

    Sur la route, le 1er août, nous partîmes, plein.es de doutes. Est-ce à droite ? Est-ce à gauche ? Le GPS, peu adroit, voulu nous faire revenir au même endroit. Cyanée ne voulant point d'anicroche, lui envoya une taloche. Ston, ce fut, par le pont nouvellement créé. Nous étions à l'affut de ce moment peu usité. 

    A Ston, que d'histoire pour payer sans pourboire le parking employé. Après avoir mangé, nous allâmes visiter les salines. Après un film où les actions de recueil du sel étaient contés, nous explorâmes bac de sel et marée. Du temps ! Nous en avions plein les poches, réfléchissant, nous allâmes visiter la forteresse proche. Et oui, encore une. Qu'apprenons-nous alors ? Le billet non seulement de la forteresse, mais des murailles nous permettait de découvrir le décor.

    De la muraille de Chine, elle est presque jumelle, il aurait été bête de passer à côté d'un truc pareil. Abandonnant Panda que le cockta tenta plus que les marches, Cyanée et moi partîmes d'un bon pas, en avant marche. Encouragé.es par la dame du guichet, qui voyait déjà la fatigue dans nos yeux se nicher, nous grimpâmes encore et encore. La vue fut belle et les gens étranges, mais ne vous fiez pas à mon opinion personnelle, je me sens bien mieux au fond d'une grange. 

    Nous retrouvâmes Pansa esseulée, mais point désœuvrée puisqu'un cockta l'avait accompagné. Cependant, elle nous apprend que le serveur, loin de se soucier des clients dehors à patienter, préférait compter ses heures. Nous allons donc le quérir et sa motivation nous fit bien rire. Peu sûr de lui, il servit cafés ratés et jus de fruit biaisé en quantité. Comme il ne voulait pas revenir et que nous étant abreuvé, nous voulions partir, nous eûmes l'idée d'un vol à la tire. Réfrénant nos penchant sournois, j'entrais demander combien je lui dois. Il m'apporta l'addition et repartit sans façon. Je dus y revenir pour enfin payer et partir. 

    Déjà, nous avions roulé trois heures de Split à Ston, à cause de moult et moult bouchon. Pour revenir à Dubrovnik, encore une heure de circulation et c'est, sans panique, que Panda nous mena à destination. 

    Après avoir pris possession de notre logis, par la faim poussé.es, nous avons agi. Retournant dans la vieille ville de nos pieds agiles, nous trouvâmes restaurant d'hommes vêtus en noir et blanc. Repas frugal suivi de dessert "traditionnel", damned, encore un flan ! nous partîmes me consoler avec glace additionnel (Cookies et Don Livo). Assis auprès de l'eau, bercé.es par les lumières, que c'était beau, sous les rayons lunaires. 

    Puis, on est rentré... je suis très, très fatigué.e XD

     

    Mardi 2 août : Jesus est là

    Cela va être court parce que j'ai sommeil quand même. On est allé sifflé en haut de la colline, attendre Jésus avec un petit bouquet d'églantine. Tout le long du chemin on l'a croisé avec sa croix, on a discuté et on a continué de monter et monter et monter. En haut, au fort impérial, construit par des français (info qui n'a rien à voir mais que je tenais à partager), on avait une belle vue et on a pu faire le musée parlant de la guerre d'indépendance de Dubrovnik ("Dubrovnik during the homeland war") en 1991. 

    On est rentré le midi et Panda et moi on a dormi telles de grosses larves baveuses avant de repartir pour faire le musée rouge de Dubrovnik qui parle du communisme en Yougoslavie, puis le détachement progressif de la Croatie... ce qui mènera à la guerre en 91. Un musée ludique dans lequel on a passé près de trois heures. (Il racontait l'histoire du cockta. C'était pour faire concurrence au coca. J'aime le cockta.)

    Retour maison, manger, douche, dodo comme d'habituuuuuuuuuuude.

    « Que deux jours et demi.. c'est assezAu fil des voyages, on voit des chats... »

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